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Les services communaux de l’Hôtel de Ville sont ouverts tous les jours, du lundi au vendredi, de 8h à 12h.

Histoire
Petit mot 800 ans d'histoire(s) Guides et publications Totems historiques Collection des oeuvres

Situé en plein cœur de la capitale européenne, on qualifie souvent Saint-Gilles de «village dans la Ville». Il est vrai que Saint-Gilles étonne … encore et toujours… C’est avant tout  l’une des rares communes bruxelloises à avoir su préserver un  bâti historique riche de différents styles architecturaux mais c’est également et surtout, un village où se côtoient pas moins de 140 nationalités différentes. Ce brassage multiculturel où aucune communauté ne l’emporte sur les autres crée, tout au contraire, une richesse inestimable pour la commune.

Petite commune au bâti dense, Saint-Gilles vit au travers de ses quartiers qui ont chacun leur identité. Le quartier de la place Van Meenen, par exemple, dominée par l’imposant Hôtel de Ville et où les immeubles, datant pour la plupart du début du siècle dernier, se distinguent les uns des autres par leur façade aux ornements uniques. Le parvis, bien entendu, le cœur historique de la commune qui vit au rythme des marchés quotidiens et des cafés bruxellois typiques qui le bordent. Le quartier du Parvis abrite par ailleurs de hauts lieux de la vie culturelle saint-gilloise, notamment le centre culturel Jacques Frank et la Maison du peuple, symboles d’une commune considérée de tout temps comme une terre d’accueil pour les artistes de tous poils. C’est également dans les quartiers qui jouxtent le Parvis que l’on peut faire le tour du monde des saveurs tant les restaurants y sont nombreux et représentatifs du caractère cosmopolite de Saint-Gilles.

Commune aux multiples facettes donc, la commune regorge de bien d’autres trésors encore, des grands événements fédérateurs tels que la  fête multiculturelle de la place Bethléem ou le «Parcours d’artistes»; les restaurants branchés et les magasins chics de la chaussée de Charleroi et des piétonniers «Louise»; le marché du Midi; les brocantes de la place Van Meenen ou encore les immeubles remarquables tels que l’hôtel Hannon et le musée Horta… autant d’éléments contrastés constitutifs de l’identité d’une commune ouverte sur le monde et qui, à notre sens, incarnent à merveille le plaisir de vivre en ville.

Dans le cadre du huitcentième anniversaire de la commune, un nouveau livre a retracé les 800 ans d’histoires d’un village devenu ville, racontés tant dans les grandes lignes que par petites touches, avec une iconographie abondante et souvent originale.

Paroisse dédiée à saint Gilles en 1216, le village d’Obbrussel (Haut-Bruxelles) est traversé pendant des siècles par les marchands et les brigands, les rois et leurs armées, mais aussi par les épidémies. Au XIXe siècle, la Révolution industrielle s’installe à Saint-Gilles, avec la gare du Midi, les usines, l’urbanisation intense, l’Art nouveau et… l’Union. Ce siècle est porté par l’idée du Progrès, adoptée avec enthousiasme par les autorités communales : développement de l’enseignement, distribution bon marché du gaz et de l’électricité, diffusion de la beauté et de la culture, dont l’hôtel de ville reste un emblème vivant. Le XXe siècle voit le développement d’une ville où se mêlent espaces de liberté et fractures sociales. Alors Saint-Gilles se transforme, se rénove et adapte ses pratiques pour permettre aujourd’hui à 50.000 personnes, de pas moins de 140 nationalités différentes, de vivre ensemble dans un joyeux melting-pot. Comme l’écrit Marc Didden, «les rues portent des noms de partout: rue de Moscou, rue du Monténégro, rue d’Écosse, rue d’Espagne, rue du Portugal, rue du Danemark et rue de Bosnie, comme si ceux qui les avaient ainsi nommées il y a plus de cent ans savaient déjà que le monde entier se rassemblerait un jour à Saint-Gilles».

«La première impression que j’ai éprouvée
en m’installant à Saint-Gilles, à proximité
du Parvis, était la densité du bâti et de
la population,

écrit le bourgmestre Charles Picqué
dans la préface du livre.

J’ai immédiatement ressenti cette diversité
et ce fourmillement humain, une agitation
nourrie par des activités de toutes natures,
par une multitude d’associations
et d’entreprises».

«On sait que la connaissance du passé fonde
la construction de l’avenir. C’est le premier
objectif assigné à cet ouvrage:
faire découvrir les jalons majeurs de
l’histoire de la commune, les valeurs qui l’ont
fondée, les hommes et les femmes qui ont tracé
le chemin d’hier à aujourd’hui.
Et à l’image de la commune, ce livre se veut
multiple, foisonnant, coloré».

Disponible en librairie (aux éditions Mardaga).

Histoires des rues de Saint-Gilles

Près de 160 rues, avenues, boulevards, chaussées, places, squares, esplanade dessinent le paysage de Saint-Gilles. Ils furent créés et dénommés, pour la plupart, entre 1860 et 1910.

A travers les noms de rues, c’est une époque qui se raconte, le passage entre deux mondes, de la ruralité à la vie urbaine. De moins de 5.000 habitants en 1850, la commune en compte 50.000 en 1900. Un rapport indique en 1896, la présence de vaches, de chevaux et fumier dans une impasse près de la Porte de Hal à quelques centaines de mètres de la gare du Midi qui amène des gens de toute l’Europe. Les étapes de l’histoire de la vie urbaine se superposent. Jamais plus, sans doute, on ne retrouvera une telle évolution en si peu temps.

Après avoir tracé les grandes lignes du passé et de la toponymie de Saint-Gilles, cet ouvrage de 180 pages raconte, de manière exhaustive, toutes les rues: leur naissance, leur nom, leur changement, avec les grandes et les petites histoires, qui puisent, notamment, dans les archives de la commune, avec une iconographie abondante et souvent originale. Il est accompagné d’une carte qui mentionne le patrimoine remarquable de la commune, dont les cinquante bâtiments classés par la Région de Bruxelles-Capitale ou par l’Unesco.

L’ouvrage est dans en vente dans les bonnes librairiesPrix conseillé: 15 euros. Renseignements auprès de Pierre Dejemeppe (02/536.03.09 – pdejemeppe@stgilles.irisnet.be).

Vous pouvez également le consulter en ligne, mais non le télécharger.

Le guide de Saint-Gilles

Cette brochure vous donnera un aperçu de l’histoire de la commune, des personnages célèbres qui y ont habité, des quartiers… Vous pouvez la commander par e-mail ou la consulter en ligne.

Saint-Gilles à la carte

En collaboration avec la commune, les Monuments et Sites ont réalisé une brochure intitulée « Saint-Gilles à la carte ». Outre quelques mots d’explication sur l’histoire de la commune, elle propose deux promenades architecturales thématiques à travers les rues saint-gilloises. Cette carte est la troisième d’une série consacrée au patrimoine des 19 communes bruxelloises. Vous pouvez la commander gratuitement par e-mail ou par téléphone au 02/536.03.84.

L’histoire de l’hôtel de ville

En savoir plus sur l’hôtel de ville? Consultez le dossier pédagogique réalisé par les « Classes du patrimoine et de la citoyenneté ».


Les sculptures de la façade de l’hôtel de ville de Saint-Gilles

Si on a déjà consacré plusieurs publications à l’hôtel de ville de Saint-Gilles, il manquait un focus particulier sur la façade et ses 38 statues.

Rarement on aura vu un bâtiment public exprimer avec une telle cohérence et intensité la vision du monde qu’avaient les autorités publiques du début du 20ème siècle. C’est un contrat social qui se noue avec les citoyens au travers de l’architecture et des sculptures de la façade de l’hôtel de ville. Les autorités protègent par l’instruction, la solidarité, la sécurité publique, mais aussi par les biens essentiels rarement représentés dans la statuaire comme le gaz, l’électricité, l’eau et même le tram. En contrepartie, il convient d’apporter sa force de travail dans un climat de paix social.

En 32 pages et 45 photos, cette publication permet de découvrir ou redécouvrir cet évangile laïque façonné par les meilleurs sculpteurs de leur génération.

La publication est gratuite. Elle peut être demandée à l’accueil de l’hôtel de ville de Saint-Gilles, 39 place Van Meenen, ou à  contact.1060@stgilles.brussels

 

 

A travers Saint-Gilles

À la suite des commémorations des 800 ans de la commune de Saint-Gilles, le Cercle d’Histoire vous propose de découvrir le passé de la commune à travers son développement urbanistique. Un ensemble de onze bornes historiques vous proposent une balade dans le temps… à travers Saint-Gilles. Bonne découverte!

La collection des œuvres de la commune dans l’inventaire régional

Depuis 2014, suite à la VIRéforme de l’Etat, la Région bruxelloise a pour mission d’inventorier, de gérer, de protéger et de sensibiliser le public au patrimoine culturel mobilier bruxellois. Cela concerne les œuvres d’art au sens classique du terme (peintures, sculptures, dessins, gravures, etc.), mais aussi des biens très variés tels que des meubles, des photographies, des manuscrits et des livres anciens, des instruments de musique, de l’orfèvrerie, de la porcelaine, des tissus, etc. C’est ainsi que pour Saint-Gilles, on retrouve aussi dans l’inventaire un drapeau des supporters de l’Union de 1911 ou le fanion de fanfares du début du 20ème siècle.

Le territoire bruxellois est particulièrement riche en institutions conservant des éléments du patrimoine mobilier: institutions publiques à vocation directement culturelle (musées, théâtres, etc.), à vocation religieuse ou de gestion communale, mais aussi institutions privées.

L’inventaire est essentiel pour assurer l’identification de notre patrimoine culturel, contribuer à sa connaissance et sensibiliser le public, aussi large que possible, à son intérêt, sa préservation et sa valorisation.

La commune de Saint-Gilles possède une magnifique collection de plusieurs centaines d’œuvres. La presse a récemment parlé de la (re)découverte d’un tableau de Jacob Jordaens, œuvre importante du début du 17ème siècle. Mais l’intérêt de la collection est loin de s’arrêter au maître flamand. Pour les peintures murales, l’orientation vers le symbolisme et l’art monumental justifie la présence des meilleurs artistes de l’époque, au premier desquels figure Fernand Khnopff pour le plafond de la salle des mariages, Albert Ciamberlani, Alfred Cluysenaar, Emile Fabry, Omer Dierickx, Eugène Broerman.

Pour les sculptures, le choix s’est également porté sur les meilleurs artistes de leur génération, avec les maîtres, Julien Dillens et Jef Lambeaux, et les élèves talentueux comme Egide Rombaux ou Victor Rousseau, sans oublier un des premiers chefs-d’œuvre d’Auguste Rodin.

La collection que le peintre Léopold Speekaert a léguée à la commune contient, outre ses tableaux et ceux de sa femme Mathilde Demanet, un bel échantillon de la peinture belge de la deuxième partie du 19ème siècle avec des œuvres de Félicien Rops, Louis Artan, Hippolyte Boulanger, Alfred Verwée, Constantin Meunier. Ce panorama a été complété par des œuvres d’Antoine Wiertz, Pierre Paulus, Frans et Jean-Jacques Gailliard, Alfred Stevens, et plus récemment, Pierre Alechinsky.

Léopold Speekaert avait également acquis de très belles œuvres des 16ème et 17ème siècles, dont des tableaux attribués à des grands maîtres, comme on le faisait facilement à cette époque, mais qui sont des copies ou de l’école de maîtres ou encore inspiré par ces derniers. La sainte famille de Jacob Jordaens est une heureuse exception.

Une partie importante de ces œuvres (430) est aujourd’hui répertoriée dans l’inventaire régional, réalisé par Urban Brussels (service public bruxellois en charge du patrimoine culturel), avec, notamment, l’appui de l’IRPA (Institut Royal du Patrimoine Artistique). Un quart des œuvres fait l’objet d’une courte notice à caractère tant historique qu’esthétique élaborée par l’APA, Association du Patrimoine Artistique (voyez sous ces liens, deux exemples de notice):

Cet inventaire, s’il sera aussi un outil de gestion, est d’abord un formidable outil pour voyager au cœur d’une histoire de la peinture et de la sculpture, une histoire des mentalités qui raconte les époques et aussi ce que nous sommes.


Jacob Jordaens (1593-1678), La sainte famille, 62.5 x 48 cm, 1617/1618, commune de Saint-Gilles, photo IRPA.


Auguste Rodin (1840-1917), L’âge d’airain, 1922, commune de Saint-Gilles, photo IRPA.

Consulter le site de l’inventaire régional